Une perle de l’ici et ailleurs en guise de certification

Je ne suis pas certifiée, en fait si, je le suis, j’ai un certificat un peu spécial.

Bien plus que le classique bout de papier estampillé. Important mais ô combien normé ! Il y a bien mon nom, la date, la signature de mes formateurs.

Il y a aussi ce petit bateau en haut à gauche qui navigue sur des flots imaginaires.

Un phare pour garder mon cap.

Le logo de la Fabrique Narrative, ce laboratoire d’expérimentation et de diffusion de ces nouvelles pratiques venues d’Océanie, crée il y a plus de 10 ans par Pierre Blanc Sahnoun.

Les pratiques narratives ont eu le pouvoir de me surprendre du début à la fin. La fin de la formation j’entends et le début d’une nouvelle aventure qui m’inspire ces lignes.

Au même titre que mes pairs, j’ai reçu un cadeau unique qui m’a consacrée « Praticienne Narrative », tout une symbolique bien plus importante à mes yeux : une perle. Une perle parmi d’autres, qui forme le collier de cette belle promo 2022 (coucou Béné, Charlottes *2, Patrick, Olivier, Frédérique, Corinne, …). Nous sommes et seront les tisseurs d’histoires lumineuses.

J’ai reçu une perle que personne d’autre n’a et n’aura, enfin j’imagine ! (Si d’aventure elle vous est remise, contactez-moi 😉)

Moi qui tiens aux preuves et me méfie des coachs autoproclamés, je suis entrée en formation avec une intention et une idée sur le secteur. Il, y quelques mois, je vous aurais dit « Il faut une certification pour être coach ».A votre avis ce discours a-t-il une origine ?

J’imagine que c’est une transposition de ma part par rapport à la façon dont j’ai l’habitude d’apprendre, d’être légitime et d’être reconnue : j’ai aimé l’école, été inspirée par des professeurs brillants, j’étais une élève attentive (plaire à mes parents et mes enseignants, vaste programme). Diplômée donc, bien que j’ai énormément appris en 15 ans, de manière autodidacte. La déconstruction a commencé avec la discrimination, puis la maternité, insufflée par le besoin de comprendre et d’agir au-delà de là où j’étais attendue.

Mon expérience de vie m’a permis de naviguer dans ces deux eaux, et d’analyser leurs tenants et aboutissants.

Il y a toujours la question de la légitimité, de la reconnaissance sociale ou liée au métier.

Je me dis que de nombreux coachs sont certifiés mais sont-ils bons et utiles ?

Ce qui me rend légitime n’est-ce pas ma présence à une formation, mon sens de l’écoute, mon enthousiasme à participer activement, le partage de mes doutes à mes formateurs, mes valeurs d’accompagnante, la compréhension de l’éthique qui anime la vision de ladite formation ?

Ce qui fait que je suis reconnue socialement, n’est ce pas l’impact de mes actions ou encore le fait que je me considère comme une citoyenne singulière, une entrepreneure imparfaite, une fille d’ouvriers ayant passé un MBA, une mère de famille ayant assumé d’être mère au foyer et de vivre une pause parentale, une responsable associative engagée sur les questions de notre temps, et à présent une praticienne, révélatrice de récits singuliers et d’histoires préférées ?

Le praticien narratif a une boussole : l’éthique, inspirée d’une démarche iconoclaste, ouverte et ambitieuse pour le mieux-être de chaque être humain.

Dans la famille des praticiens narratifs, inspirés par la posture de l’incroyable Mickael White, la modélisation est ainsi proscrite, ou tout du moins évitée.

Ce postulat me paraît intéressant : déconstruire les sujets et les habitudes en matière de reconnaissance dans le monde de la formation, de la relation d’aide, du coaching, invite à considérer l’apprentissage autrement. Cette approche invite également à miser sur notre essence profonde, sans entrer dans une norme qui enferme. Il s’agit de trouver sa propre façon de mettre en pratique et d’articuler nos savoirs. Inutile de se calquer sur quelqu’un car je suis quelqu’un (d’autre, cet autre, sujet comme moi).

Voici une posture profondément juste pour soi qui nous permet d’être cohérent dans notre pratique. On s’abstient de la comparaison, du copier-coller pour incarner ce que l’on prône. Ici pas de clone. Dans cette communauté et en dehors, je suis certifiée et je garde ma singularité, grâce aux histoires et récits qui parsèment ma vie. Je suis légitime et reconnue. Je suis ce quelqu’un.

Alors, chère lectrice, cher lecteur, curieux.se, client.e, praticien.ne, ami.e,

Bienvenue à la découverte des pratiques narratives !

Nous sommes de plus en plus nombreux et c’est tant mieux !

Individu, collectif associatif ou éducatif, entreprise, je vous propose un voyage au service de votre déploiement ou de celui de vos équipes. Pour en savoir plus sur ma démarche et ma posture, découvrez le manifeste.

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